Il s'agit en fait d'une ancienne caserne de pompiers "recyclée"...
Le bâtiment lui-même est un immeuble bas, relativement en bon état. En tous cas, les carreaux sont intacts et les murs gris sale ne sont pas entièrement couverts de tags et de vomissures...
Deux hommes et deux femmes armés montent la garde à l'entrée. Un cinquième s'occupe de réparer l'électricité quand le générateur tombe en panne.
Montez au premier étage par l'escalier principal (les autres se sont effondrés dans un incendit provoqué par un chef de Patrouille qui fêtait son départ à la retraite). Trois portes dont la peinture s'écaille s'ouvrent à vous. Celle de gauche mène à l'infirmerie. Celle du milieu mène au dortoir puis à la salle de briefing en montant l'escalier. Celle de droite mène à l'armurerie et au garage.
L'infirmerie est une petite pièce de 6 mètres carrés. Elle est encombrée d'étagères remplies de bocaux et de boîtes diverses. On dirait plutôt l'atelier d'un alchimiste fou qu'un hôpital...
Le dortoir compte une douzaine de lits pour les blessés qu'on ne peut pas déplacer, pour les malades, ou pour ceux qui ne savent pas où dormir (ou qui sont trop bourrés pour s'en souvenir)... Au fond, un escalier en colimaçon monte jusqu'au second étage.
La salle de briefing contient une table ronde bancale et un tas de chaises en plastiques (genre chaises de jardin cassées...). Au fond, il y'a un vieux frigo où on trouve toujours une bière ou deux. Ainsi que quatre ou cinq paquets indéfinissables que certains osent nommer "sandwichs".
L'armurerie a été changée en véritable coffre-fort. Il est impossible d'y entrer sans connaître la combinaison ultra secrète qui est jalousement gardé. De toutes façons, le butin n'en vaudrait pas la peine : quelques lames, une dizaine de boîtes de balles et une armure esquintée.
Dans le garage sont entreposées deux jeeps et un vieux scooter qui semble avoir connu des jours meilleurs... Les bidons d'essences sont entreposés en sécurité dans une banque pour dissuader les Patrouilles d'emprunter un véhicule sans une TRÈS bonne raison...